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I/ LE CONCEPT D'INTELLIGENCE

II/ L'INFORMATION.. 4

 

I/ LE CONCEPT D'INTELLIGENCE

 

1. Dans la réalité, on s'aperçoit qu'un pourcentage insuffisant de nos dirigeants s'implique suffisamment pour apporter à la veille en entreprise le souffle dont elle a besoin. Répondre par vrai ou faux : Corrigé

1.1. nombreux décideurs délèguent l'intelligence économique à d'anciens collaborateurs en quête d'activité et à défaut, à leur direction recherche,

1.2. une certaine réserve est affichée par certains dirigeants qui craignent la diffusion extensive de l'information.

1.3. le besoin de contrôle de l'information, facilite la participation des salariés et consolide le concept « d'information outil de travail ».

1.4. II est nécessaire de ne pas « détourner l'attention des salariés de leurs objectifs prioritaires » en limitant leur accès à l'information.

1.5. II faut éviter de les démotiver à force de parler des avancées des concurrents d'où la nécessaire adaptation de l'information.

1.6. Répéter une information réduit les chances de son acceptation.

1.7. La facilitation du flux de l'information ne saurait s'apparenter à une matière première stratégique dans l'entreprise.

1.8. Diffuser l'information c'est perdre du pouvoir

1.9. Retenir l'information nourrit l'illusion de tout contrôler.

1.10. II est dangereux de comparer la performance du groupe à celle de ses concurrents.

 

2. L'implantation d'une « Intelligence Economique» en entreprise rencontre de nos jours plusieurs obstacles. La formule « EC = (D x V x P x L) < C » définit le degré d'implication des dirigeants pour l'implantation d'un système de veille en entreprise avec CE= Executive Commitment ; D= discomfort ; V= vision ; P=planning ; L=«leadership», C =coût. Croiser les éléments de la liste de gauche avec les termes adaptés de la liste de droite. Corrigé

2.1. Un obèse éprouve un grand malaise à se regarder dans le miroir

D

2.2. Son rêve motive le suivi diététique

L

2.3. II s'imagine un instant proche du poids idéal

P

2.4. Sa volonté de surmonter les difficultés

C

2.5. l'impératif budgétaire du ratio effort/bénéfice

V

 

3. L'engagement personnel des dirigeants EC ( Executive Commitment) est fonction de plusieurs facteurs : répondre par vrai ou faux. Corrigé

3.1. le degré de malaise qu'ils ressentent face au flux actuel d'information dans leurs entreprises.

3.2. Leur souci d'exploiter l'information sans valeur ajoutée, brute et restrictive.

3.3. La vision de ce qui se fait par rapport à ce qui devrait se faire.

3.4. Les étapes nécessaires pour sa mise en place .

3.5. Malgré les difficultés et à n'importe quel prix.

 

4. Autour du concept d'Intelligence : Choisir les propositions qui vous paraissent répondre aux critères classiques d'intelligence. Corrigé

4.1. Nous attribuons le qualificatif « intelligent » à notre capacité à ne résoudre que les problèmes complexes.

4.2. Notre aisance face aux concepts plus ou moins abstraits

4.3. Notre facilité à analyser des problèmes complexes plus ou moins rapidement

4.4. Notre facilité à synthétiser à créer des schémas nouveaux

4.5. Notre facilité à faire abstraction de la réalité pratique de notre environnement

4.6. Notre capacité d'adaptation à notre environnement

4.7. Le rejet systématique de l'expérience du passé

4.8. Notre faculté à apprendre.

4.9. Les tests psychologiques mesurent les paramètres du bonheur

4.10. Les tests psychologiques dispensent de tout autre évaluation de la personne.

4.11. Si l'intelligence académique est tournée vers l'action , l'intelligence pratique privilégie l'analyse.

4.12. L'intelligence pratique va au-delà du théorique pour en rechercher la finalité, l'application, l'utilisation.

4.13. L'intelligence analytique et l'intelligence pratique tendent à progresser avec l'âge et s'apparentent à l'expérience.

4.14. L'intelligence « logico-mathématique », permet la comparaison, le jugement, l'évaluation déductive donc la créativité.

 

5. Dans le texte qui suit, une erreur s'est glissée : laquelle ? Corrigé

Notre attitude face à la complexité appelle l'analyse approfondie du problème posé, la segmentation de ses composants, le classement hiérarchique des éléments de réponse, sans tenir compte de leur faisabilité c'est à dire leur adéquation à la réalité, enfin la prise de décision.

 

6. En 1981 le Dr Roger SPERRY se voit décerner le prix Nobel de Médecine pour ses travaux désormais célèbres sur les particularités fonctionnelles distinctes entre nos deux hémisphères cérébraux. Répondre par vrai ou faux : Corrigé

6.1. L'hémisphère gauche serait responsable de l'analyse mais pas du langage.

6.2. L'hémisphère gauche serait responsable de l'analyse et du langage.

6.3. L'hémisphère droit serait responsable de la créativité et de l'intuition.

 

7. Betty EDWARDS a développé une hypothèse caricaturale d'un enchaînement tout à fait alternatif entre l'hémisphère droit et gauche. Dans le texte qui suit, une erreur s'est glissée : laquelle ? Corrigé

L'hémisphère droit commence par évaluer l'importance et les données du problème. Il passe le relais à son homologue de gauche qui va analyser les données dans les moindres détails. Une phase de latence s'en suit où la coordination inter­-hémisphérique bascule à droite, une lueur de solution se fait percevoir et nous restons dans l'hémisphère droit pour tester la faisabilité des solutions évoquées.

 

8. Le tableau qui suit reproduit les critères distinctifs de trois types d'intelligence. Des erreurs dans la répartition des critères par colonne nécessitent votre intervention : Corrigé

ANALYTIQUE

CREATIVE

PRATIQUE

comparaison

APPLICATION

imagination

UTILISATION

jugement

supposition

CONCRETISATION

INVENTION

EVALUATION

ACTION

analyse

CREATION

 

9. Pour mieux comprendre la place privilégiée de la créativité mettons nous en situation classique de prise de décision. Compléter le texte qui suit: Corrigé

L'intelligence ..........imagine les problèmes et leurs enjeux.

L'intelligence ......... compare, juge, détaille les solutions possibles.

La créativité entre en jeu, et c'est le déclic d'invention.

Enfin la preuve de faisabilité des solutions évoquées remet en circuit l'intelligence...............la solution idéale est retenue et la décision est prise. Il ne reste plus qu'à faire connaître notre décision, à la partager et à mobiliser toutes les énergies dans une dynamique qui conduit à la PERFORMANCE.

 

10. La performance fait appel au concept d'intelligence collective. Répondre par vrai ou faux . Corrigé

10.1. L'intelligence collective aboutit à une mobilisation effective des compétences

10.2. tout le monde sait quelque chose et le savoir n'est que ce que savent les dirigeants.

10.3. grâce aux nouvelles techniques de communication, l'univers virtuel du savoir collectif accroît les échanges et l'interaction entre ce que savent les uns et les autres.

10.4. l'intelligence collective suppose deux populations : ceux qui savent et ceux qui doivent apprendre.

10.5. La mobilisation effective des compétences définit la performance.

10.6. Sans identification puis partage des compétences il n'y aura ni intelligence collective , ni performance collective mais tout simplement un avantage concurrentiel engendré par ceux qui savent.

10.7. Le projet d'intelligence collective suppose un pouvoir fort pour faciliter et amplifier l'échange et accélérer le changement

11. L'intelligence inter-personnelle a pour objectif non pas de trouver la solution, mais de la partager, de l'implanter dans toutes les volontés pour plus d'efficacité et plus de performance. Parmi les critères qui suivent en sélection quatre qui caractérisent au mieux l'intelligence inter-personnelle. Corrigé

INTELLIGENCE : INTERPERSONNELLE (ou EMOTIONNELLE)

SYNTHESE

OUI

NON

MOTIVATION

OUI

NON

ORGANISATION

OUI

NON

PARTAGE

OUI

NON

ANALYSE

OUI

NON

COMPREHENSION

OUI

NON

INTUITION

OUI

NON

PRAGMATISME

OUI

NON

 

12. La notion d'intelligence inter-personnelle, partagée montre l'importance d'un environnement propice à l'éclosion, puis à l'expression, de notre créativité. Car quel que soit notre capital en connections cérébrales, notre créativité est stimulée par notre volonté de découvrir, notre imagination . Elle reste indifférente au contexte dans lequel elle s'exprime. Vrai ? Faux ? Corrigé

 

 

II/ L'INFORMATION

 

1. Nous sommes engagés dans l'ère de « l'Information sans frontière », l'information disponible, d'accès facile, diffusée, partagée, multidimensionnelle, circulant à grande vitesse voire en temps réel, d'un pays à l'autre et s'adressant à un nombre croissant d'individus dans un langage de plus en plus universel. Répondre par vrai ou faux. Corrigé

1.1. L'information arrive en flux continu, à domicile, sur notre lieu de travail, et partout l'effort est fait pour mieux la recevoir, l'interroger et la diffuser.

1.2. Parallèlement à la généralisation de l'information, l'économie se mondialise, crée ses réseaux, et s'impose avec une force suffisante pour accélérer la mise en place de nouvelles règles régissant les interactions entre les différents acteurs de l'économie.

1.3. Les nouvelles technologies deviennent de moins en moins accessibles

1.4. Toute avancée technologique est désormais de longue durée.

1.5. La réussite dans le passé devient synonyme de réussite obligatoire dans le futur.

1.6. l'information disponible permet aux uns de rattraper le retard, aux autres de diversifier les solutions qu'ils préconisent

1.7. Désormais tout consommateur informé est en droit d'exiger ce qui se fait de mieux à l'intérieur de ses frontières.

1.8. Nos entreprises s'interrogent sur leurs performances, mais se gardent de tout triomphalisme avant de voir ce qui s'opère chez les concurrents.

1.9. Le management de l'information devient une préoccupation majeure. Une véritable culture de l'information apparaît au grand jour.

1.10. Les logiciels les plus variés frappent à nos portes. Sans logiciels pas de veille.

1.11. Détenir l'information c'est détenir un pouvoir. Comme le pouvoir ne se partage pas, il faut se garder de partager l'information.

1.12. Il est difficile d'apposer systématiquement le tampon « confidentiel » sur un document pour en restreindre la diffusion.

1.13. Si l'information est distribuée au compte gouttes dans les moments difficiles suivie d'une distribution plus généreuse en l'absence de problèmes, le management prouve que la confiance accordée aux salariés est totale et non « situationnelle ».

1.14. L'information à valeur ajoutée est dite « intelligente ».

 

2. Les sources d'information sont nombreuses. Classez les sources qui suivent en sources formelles et sources informelles : Corrigé

2.1. Les brevets

2.2. Les rapports d'étonnements

2.3. Livres, revues et articles.

2.4. Les colloques et voyages d'études

2.5. Les sources internes à l'entreprise

2.6. en provenance de la concurrence

 

3. Répondre par vrai ou faux : Corrigé

3.1. Ce qui différencie une source formelle de l'informelle c'est que cette dernière nécessite un effort de la personne qui veut les collecter.

3.2. Si la source a délivré l'information de son plein gré l'on parlera d'information ouverte (dossiers confidentiels, dossiers internes à l'entreprise).

3.3. Les informations obtenues dans les congrès, publications, bases de données, brevets, entretiens, site Internet, rapports annuels sont dites « fermées » pour les distinguer des sources « ouvertes ».

3.4. L'information dite « blanche », est obtenue légalement et facilement.

3.5. L'information « noire » est d'accès strictement contingenté. Les détenteurs "autres que ceux officiellement habilités" peuvent donc l'obtenir par utilisation de moyens légaux.

3.6. Les « informations grises » comportent le « blanc » de la légalité et le « noir » de la discrétion ; elles sont illégales et leur acquisition est plus ou moins difficile, l'espionnage est une forme secrète de l'intelligence économique.

3.7. L'information doit être exacte. Prendre l'habitude de ne pas citer ses sources.

3.8. Le temps a peu d'importance sur la valeur intrinsèque d'une information.

3.9. L'information doit être la plus complète possible. Elle ne prend de valeur qu'en l'isolant de son contexte.

3.10. L'information n'a pas de prix : il faut l'acquérir à n'importe quel prix.

3.11. On ne peut correctement parler d'information sans évoquer le risque de désinformation et réciproquement.

 

4. Un équilibre est nécessaire entre le partage de l'information et sa protection. Dans le tableau qui suit, où situer la nécessaire protection de l'information : en (1), (2), ou (3) ? Corrigé

 

 

JE SAIS

JE NE SAIS PAS

IL SAIT

(1)

IL NE SAIT PAS

(2)

(3)

5. Le degré de fluidité de l'information dans l'entreprise n'est pas un hasard. Corrigé

Dans un environnement cloisonné, le salarié adoptera une attitude de dépendance vis à vis de sa hiérarchie.

Dans l'hypothèse pendulaire d'une centralisation - décentralisation, il y a ébauche d'indépendance du salarié par rapport à l'information, mais au moindre problème, ce dernier cherchera l'aval hiérarchique sans lequel aucune décision ne sera prise.

Seule l'information en réseau peut instaurer la règle d'interdépendance entre des salariés motivés.

Corriger les erreurs dans la colonne de droite.

CIRCULATION DE L'INFORMATION

INITIATIVE DES SALARIES

INFORMATION CENTRALISEE

INTERDEPENDANCE

INFORMATION CENTRALISEE -DECENTRALISEE

DEPENDANCE-INDEPENDANCE

INFORMATION DECENTRALISEE

INDEPENDANCE

INFORMATION EN RESEAU

DEPENDANCE

 

6. L'information des décideurs de l'entreprise répond à un certain nombre d'exigences. Répondre par vrai ou faux. Corrigé

6.1. Nos décideurs seront confrontés aux risques de carence d'information plutôt qu'à celui de surcharge.

6.2. Plus le décideur opte pour une politique centralisée de l'information, plus il encouragera l'indépendance de ses collaborateurs qui l'inonderont d'informations, par peur de prendre leurs responsabilités.

6.3. Le temps que met un décideur à travailler les données de la littérature est un temps qu'il ne consacre pas à la réflexion stratégique et au long terme.

6.4. L'information destinée à l'exécutif doit être souvent synthétisée, et formulée dans des termes qui la rendent exploitable.

6.5. L'objectif est de se faire plaisir à travers des synthèses exhaustives prouvant notre savoir et sans nous préoccupe d'apporter aux décideurs des éléments de décision.

 

7. En réponse à une interrogation stratégique, classer les étapes à suivre en fonction de leur survenue de(1)à(5): Corrigé

7.1. Définir le complément d'information a acquérir.

( )

7.2. Définir ce que l'on veut savoir : sujets vitaux, sujets prioritaires, sujets importants.

( )

7.3. Vérifier que l'information obtenue répond à l'interrogation de départ.

( )

7.4. Lister les informations à recueillie.

( )

7.5. Partager l'information obtenue.

( )

 

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